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ÎÎ pas , dans ce moment^ en votre puiffancc de remplacer un revenu de foixante mil- lions y lorfqu^on n’eft pas fans inquiétude fur la perception même des revenus, ter- ritoriaux j tels qu’ils font aujourd hui» D’ailleurs vous n'avez pas encore créé ou affermi Fïnftitution des Affemhlées ProTinciales ; & celles exiftantes ne font pas revêtues de la plénitude des droits ^ pouvoirs & fondions qui peuvent affu- ferJ’exécution de vos décrets en matière d’impofition.

Je fuis bien perfuâdé , Monfieur , qu’en effet ce n’eft pas encore le moment de vous occuper des impôts qu’il convien- droit de fupprimer , de ceux a créer, ou à continuer. Mais dans la marche très- circoîifpeêle que FAffemblée Nationale a adoptée à cet égard, elle ne doit pas perdre de vue que , le 17 Juin , elle a décrété que les impôts & eoniributions exiftantes continuer oient d’être levés de.