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rêcîamoient que îa justice ! Et l’on voudroit confier à des mains aussi vind.catives le sort d’une classe précieuse d’hommes , envers qui la France a un siècle d’outrages à réparer I . . . . C’est aux bourreaux qui montrent une soif inextinguible de leur sang , que l’on voudroic confier le soin de prolonger leurs jours ! ..... Une pareille loi existe-t-elîe donc } Les lecteurs en doutent. Mais elle n’est que trop réelle 5 elle a déjà excité les cris des mulâtres 5 cris qui ne sont pas parvenus en France ^ parce que rien ne transpire. de la Bastille où ils gémissent. ... Et M. Barnave , qui ne l’a pas ignorée , a jerté , suivant son usage , un voile offi- cieux su»* cette loi atroce , qui auroit révolté tous les François , puisqu’elle est tout à la fois une viola- tion du droit inaltérable d’aflranchir , des principes de Fliumanité 5 et une usurpation des pouvoirs de l’assemblée nationale I Et il ne l’a pas dénoncée ! et il ne l’a pas cassée , comme il a cassé les autres dé- crets de Saint-Domingue ! et cet outrage à la nature existe encore dans toute sa force !...

Comment répondra-t-il à cette nouvelle accusa- tion ? Par son silence, ou par de sourdes tracasse- ries ’ Mais qui , parmi les aveugles même , que la force de la vérité n’a pas subjugués , peur être dupe de ce silence forcé? Et M. Barnave peut-il^ espérer qu'aucun obstacle puisse m’arrêter dans la carrière périlleuse que j’ai entreprise ? Vaincre ou com*