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les envoyer pour corrompre et pour être corrompùî j et peut-être pour soutenir les mécontens l Car, l’exemple de Tabago et de Saint-Pierre n’est-il pas effrayant î Supposez le nombre de ces troupes néces- saire , pourquoi ne les pas répartir sur-le-champ entre les différentes îles î Sera-t-il si facile de com- muniquer entte Saint-Domingue et la Martinique j Les vents qui contrarient éternellement la commu- nication réciproque entre ces deux îles , céderont-iîs' aux besoins de Saint-Domingue ? Pourquoi encore n’avoir pas augmenté le nombre des commissaires , n’avoir pas réglé leur destination , même en France ? Toutes les îles n’en onu-elles pas besoin en même- tenlps ? Le même esprit ne règne-t-il pas par-tout ?

Si le décret avoir été ajourné à deux ou trois jours , ( et rien ne périclitoit puisque les armemens pouvoient toujours être continués) ces fautes auroient sans doute disparues , parce qu’on les auroit discutées, Car d’ailleurs il est ,deux . dispositions indispensables à conserver dans ce décret , comme je l’ai déjà ob- servé , deux dispositions recommandées il y a long- temps, l’envoi des troupes et des commissaires civils:

Mais , quant à ces commissaires , je dois encore observer qu’il importe essentiellemenr de ne les choi- sir , ni parmi les colons , ni parmi les négocians , ni ^ parmi les hommes dévoués au ministères ou nous n’aurons que des rapports partiaux , des jugemeus dictés par la passion et l’intéiêt.