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est nouveau , n est poiut dans notre constitution 5 et aucune constitution ne nous en offre le modèle/

Il ne peut donc être trop médité ; et ce seroit s’é- carter de notre constitution , que de ne le pas faire liéléguer directement par l’assemblée nationale.

V Que dirai- je des autres fautes commises dans ce décret; et du nombre trop peu considérable de vais- seaux , dans un moment oii il n’y a pas de station^ et du nombre trop considérable de troupes , de ce , nombre qui peut causer une inquiétude aux Anglois , aux colons ? — — On me dit que les Anglois vont être avertis par le ministre de l’objet de l’armement. Mais n’étoit-il pas plus décent de consigner dans le décret lin ordre soîemnel au ministre de les en prévenir ? Maigre ces déclarations j^es Anglois n’abandonneront point leur système, ils enverront des troupes. De leur côté, nos colons neyerront-ils pas , dans cette armée , l’appui du régime prohibifff , les satellites des né- gocians ? A-t-on donc besoin de tant de baïonnettes, pour ramener la paix dans les îles, ou les décrets de rassemblée nationale sont généralement respectés , ou la paix conclue , amenant le désarmement de l’Angleterre , ne laisse plus d’espoir aux méconfens î La raison , l’intérêt , la persuasion , ne contribue- - roient-ils pas à ramener le calme , plus que les ^ baïonnettes. Sans doute il en faut 3 mais le trop est ' nuisible. N est-ce pas encore envoyer au tombeau des troupes dont nous avons tant besoin ? N’est-ce pas*