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qui en ont peu ? M. Barnave a donc détruit , par eé seul mot , tout i’écliafaudage sur lequel il avoir appuyé i son fameux considérant , où il accordoit aux colons un pouvoir aussi étrange', aussi inconstitutionnel ? îl a doDÇ justifié lui-même la censure que j'en ai faire.
Mais quelle idée se faire d’un législateur qui par^ court en si peu^de temps les extrêmes , qui renverse, en novembre , ce qu’il a édifié en octobre ! Quelle idée se faire de la versatilité d’un homme, qui détruit ses décrets par des décrets , ses instructions par d’autres instructions 5 qui tantôt propose de laisser faire aux colonies leur plan , et tantôt veut le faire pour elles ; qui tantôt leur accorde des faveurs inconstitutiou- Belles , et tantôt leur ôte des droits constitutionnels , ou les qualifie de bienfaits ! N’est-ce pas se jouer des décrets , comme de hochets que le caprice invente et brise avec la même légèreté ? N’esc-ce pas compro- mettre la dignité , le crédit d’une assemblée respec- table , que de lui prêter ainsi des volontés versatiles ; que de lui faire sanctionner mécaniquement des dé- crets contradictoires , élevés sans plan, sans connois-^ sançe , que le moindre soufle renverse , et qu’oa remplace pai* d’autres , élevés avec la même légèreté. Tels seront toujours, et les caractères, et les consé- quences des décrets qui “ne seront pas soumis à la dis- çussion. Telle sera la- suite encore dç celui du 29 qovçiî^brej <|ui a |)assé sans discussion j car i| sembla