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aesemclabie aux horreurs perpétrées dans cette Saint. Baxfliéleini par lis paits-hlancs. — Y^Xz’s, ont été peintei avec énergie dans le récit de M. i?iiz; 2 c^e«ère, 11 étoir du devoir d’un rapporteur impartial d’en rendre compte a l’assemblée. Commerrt et pourquoi M.'Bar- «ave s’est-iî permis un silence aussi coupable ? Je l’expliquerai.
Honteuse , effrayée de ce lâche forfait, la mu- nicipalité de Saint-Pierre a prétendu depuis qu’il y âvoit eu un autre complot , fornié par les mulâtres contre les blancs.
Rien de plus absurde et de plus chimérique qu’un
pareil complot , car , s’il eût existé , ne se seroîent-
iis pas armés ? n’auroieat-ils pas rassemblé un grand
nombre.de leurs camarades ? Comment ces mulâtres ,
qui forment de si bonnes troupes, se seroient - ils.
laissés si tranquillement attaquer , ég.orger , ou au-
îoient-ils fui ^ Comment les blancs des, campagnes
auroient-ils ignoré ces complots > cornment auroient-
ils accueilli les fuyards ? Comment , enfin , la muni-»
cipalité n’aurojt-elle trouvé , dans l’instruction du
procès , aucune preuve de ce complot , et aucun cou-
pable } Foyei , à cet égard ^ les lettres de M. Damas.
Maintenant,, s’il est bien prouvé que le complot nétoit qu’une ebdmère', imaginée par les petits-' blancs pour ecrâser, une classe d’hpmnies qui les rivalise dans les arrs et métiers , pourquoi M. Barnave a-t-il glissé si légèrement sur la conduites çi-vique ^