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hëks i ces ennemis sont les petits-blancs c’est-à- dirc^’i les blancs sans prcpricté , artisans , journaliers des villes pelasse ejaî renferme dans son sein Técumé de l’Eiirope. ' l-
Au préjugé se joignoic > dans cette classe, Uîi autre motif de iiaine , la rivalité des professions. Lee petite blancs ne pouvoient souifrir les mulâtres qui , travail- lant mieux , exigeant moins , dépensant moins , étaient toujours préférés par les babitans. Én conséquence ils se permettoient envers eux mille vexations. Elles
ne leur réiississoient pas toujours , parce qu’étant sans
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considération , sans fortune , et le plus souvent regar* dés comme des gens nuisibles, par le gouvernement , ils étoient ordinairement punis , lorsque les hommes de couleur , babitans ou domiciliés , seplaignoientaux commandans de leurs vexations ( i ). CeS punitidns dévoient naturellement irriter ces petits-blancs, et contre le, gouvernement , et contre une classe qu’ils croy oient pouvoir maîtriser. *
La révolution françoise pénétre dans les colonies ^ alors les pouvoirs qui donainoient , sont attaqués, ébranlés , renversés : tous ces petits-blancs saisissent avec ardeur l’occasion de se venger du gouverne«' Hient , d’exercer mille horreurs contre les mulâtres^
(i) Voyez à ce sujet ce que dit Hiiliard d’Aübef-
teuîl , dans ses considérations sur Saint-Domingue ^
discours des affranchis;