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adroits 8t éîoquens , les mêmes plans , les mêmes difcordes fous le voile de l’humanité , de la liberté.
L’Angleterre relierait alors la feule grande Puiffance exiliante en fon entier dans toute l’Europe.
Elle feule pourrait entretenir une marine for- midable.
Elle feuie fourniroit a tout le globe les maf- chandifès de tous les pays de l’Univers.
Elle feule feroit un commerce extérieur qui lui attireroit l’or du Monde entier.
Elle donneroît des loix à route la terre \ elle feroit le centre de l’univers ^ elle feroit la domi- natrice de toutes les Nations *, tout aboutiroit à elle, oC iô à 12 millions dlhommes au plus en tiendroient plus de 150 millions dans les fers du befoin 5 c de la néceffté.
Ce n’efi , ^fans doute , Meilleurs , qu’après avoir fait couler des flots de fang , fans en avoir répandu elle-même , que l’habile Angleterre veut parvenir à fes hns.
Sa dette nationale lui fait craindre pour elle- même le retour des maux quelle nous caufe , fi elle avoit 1 imprudence de nous déclarer la guerre \ nous n avons probablement point à la craindre de fa part , mais 20 à 30 millions répan- dus adroitement par fes nombreux agens dans tous les ordres , dans toutes les dalles , améne- roicnt néceffairement le fuccès de fes projets am- bitieux Scfanguinaires, fi des Français courageux 11 ofoient , au péril même de leur vie , déve- lopper toute la profondeur & le danger de fa politique.
Vous ne pouvez douter, Medieurs, que les affaires de la France ne foient depuis quatre ans 1 objet des méditations de l’Angleterre.
Elle a calcuié notre dette nationale , les abus