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fions de fs s ennemis , & eiles n’en feraient pas même garanties par un million d’hommes armés , ce dont des gens de guerre fe couvamcront par un f mple apperçu géographique de la vafte étendue de nos Cor es.

. Ft p ous verrions alors probablement , Meilleurs, bientôt renaître ces temps malheureux de la Mo- na renie , ou les peuples du Nord portèrent fuccef- hivernent le ravage , l’incendie 5e le meurtre dans toutes les parties de la France, malgré les efforts & le courage indaftru&ible de des habitans.

Voilà, Meilleurs , ce qui attend inévitablement f a F tance , fi par clés écarts d’une métaphysique inintelligible , par des çonféquences exagérées , tirées des principes d’un fins indéfini , & dont Je développement n’eft propre qu’à faire briller des plumes ambitieufes 5c vénales , qui fe complai- sent aux fl en es en fanglantees. des révolutions , les Rèprefentans de la Nation Françaife fe per- mettaient de prononcer d’une maniéré défavo- rable aux Colonies fur la queflion infldleufe , per- Fde , criminelle , que l’on ofe aujourd’hui mettre fous vos yeux.

. Si cependant „ Meilleurs , tant de confidéra- tions n avoient pas le pouvoir de Vous empêcher de prononcer la perte des Colonies * s’il Vous étoit poflîbîe de Vous perfuader à Vous-mêmes que , n ayant point de poffehions extérieures , Vous ienez oebarrafTes de tout fujet de guerre avec l’Angleterre , 5c que vous n’eufhez plus befoin d une Marine qui coûte infiniment en temps de guerre }

S il croît pofllble enfin , Meilleurs , que d’après ces motifs , Vous cruûiez de bonne foi qu’il fût avantageux à la France d’abandonner les Colo- mes à elles-mêmes ; fi, dégagés enfuite de toute affection , de tout intérêt de confervation pour cent mille Français répandus dans vos pofTefiions