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feroit-ce pas des gens exercés- déjà aux manœu- vres fourdes des révolutions ?

Pouvons - nous connoître toute la profondeur de leurs vues fecrètes ?

Ne feroit-ce pas des étrangers déjà bannis de leurs pays , qui ne feroient que les exécuteurs des plans meurtriers de M. Pi tt , dont le nom feui devroit rappeller aux Français toutes les humiliations de la guerre def 1756 ?

A Dieu ne piaife , Meilleurs , que dans mon indignation , dans ma douleur , je confonde nombre d’honnêtes gens de la fociété des amis des Noirs.

t P en eft beaucoup qui font pleins de probité , d’honneur 2c de fenfibilité. Le jour viendra , s doute 5 où ils rougiront , où ils s’affligeront g être entrés dans les plans , daris les vues de leurs fédudtenrs. Et h les malheurs qui en feroient les fuites funeftes 6c inévitables , ( li nous n’y por- tions remède par nous -mêmes ), nous arrivaient, ils feroient , fans doute , les premiers à demander vengeance des inaux qui nous auroient été faits , & auxquels il n’y auroit malheureufement plus de remède.

Mais , Meffleurs 5 fuppofons pour un moment qu’il fût poilibje aux douze cents Repréientans de la première Nation de l’Europe, de mettre de côté la confldération de la vie , de l’exiflence de cent mille Français répandus dans toutes les Colonies , fuppofons même avec un membre de la fociété des amis des Noirs, que je nommerai, h on l’exige y fuppofons qu’il fût bon en prin- cipe d’humanité , que cinq ou fix cents mille créatures noires égorgeaiTent cent mille Français qui feroient leurs maîtres -, fuppofons encore qu’il fût poffible de croire que ces cent mille créatures h rançaiies fe lai liai lent égorger comme des agneaux par des créatures Africaines, 2c que