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tous 5 la plus balTe clalTe des Citoyens ^ dans laquelle nous nous trouvons, n>ft pas moius enthoufiaf- mée dii bonheur efperé , que ne Je font les fu jets Içs plus opulents : les plus douces iufpiratlons ;da- mour pour* notre Roi, nous polîedent iupérieurc- inent, & nous avons à attendre les plus grands acîoucifîements a notre nrifere , quand nous eu rons fait connoître la caufe.
Si nous a avons pas la capacité de manifefter nos fentiments de reçoit noiflance par des écrits, nous avons celle de les exprimer par des acclamations , qui quoique tumultueufes , ont plus d’énergie que tous les plus beaux difeours qui ne frappent point au cœur : nos réjouiffances exaltent mieux notre Roi , que toutes les belles phrafes qu on lui adreiîe.
Mais quel charitable Citoyen nous prêtera la plume pour nous annoncer , quel protecteur nous accordera la médiation pour faire parvenir aux pieds du Trône nos julles Doléances ? Nous prenons part à toutes celles qui ont été manifellées y feroit-on moins attentif à nos juftes plaintes , qu a celles de tant d’autres fujets ? Un feul objet Inîéreirç notre profelîîon , Sc chacun a omis d’en parler.
Invitons le premier qui s’offre à nous , de fc charger de nos griefs ^ toute ia Nation eft aélueile- ment exaltée , chaque individu a le mérite & la capacité de bien dire , ' le Patriotifmô nous embrafe tous, exprimons-nous.
Nous avons à réclamer contre un abus majeiit lui-même , odieux dans fa pratique , onéreux à