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feins recourir aux fades de riiidoire , no- tre fiecle n’eii-il pas témoin du glorieux régné de Map^îe Thérèse ^ & de Cathe- rine IL
Convaincues de rexceîience de vos lu- mières , & animées du zele patriotique ^ vous êtes donc affembiées , Mefdames ^ pour travailler à rendre !a tranquiriiré à l’Etat donc vous êtes membres j & pour délibérer fur les moyens de liquider promp» ■tement fes dettes. Je ne doute pas que vous n’ayez mûrement réfléchi fur Timportance de l’affaire qui va nous occuper ^ 8c que vous n’apportiez dans cette affemblée un défintérelTeroent fans bornes. Oui,... ou- blions (il le faut ) tout intérêt perfonnel : que le bien général foit feu! notre but ! remplies de ces fentimens généreux ^ je vous vois déjà faifant le facrifice le plus cher 5 celui de vps pompons & de vos colifichets 5 en confentant avec joie à une taxe pour avoir le droit de les porter* C’efi:5 je crois , un des premiers moyens que nous devons propofer aux Etats»* Généraux j pour aider l’Etat à remplir fes