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les têtes mafculines font dans îa plus vive effervefcence . . . Non .... vous êtes trop bonnes Citoyennes pour voir avec infen- fibiüté !â crife douîoureufe qui fatigue vo- tre patrie 3 & trop jaloufes de votre gloire^ pour ne pas concourir avec les fages de la Nation à chercher un remedc à fes maux.
Vous le favez, Mesdames, il exifte un préjugé injurieux à notre fexe : travail- lons à le détruire , & fairilToos cette heu- xeufe circonftaoce pour faire voir à la Na- tiôn affemblée de quoi notre fexe efl: ca- pable : prouvons à ces hommes fiers ic vains de leur favoir que nous pouvons fixer notre efprit , fur d'autres objets que ceux de la frivolité ; 8c que les femmes dont ils font trop peu de cas ^ lorfqu’il s’agit d’af- faires politiques, font en état d’en parler suffi bien qu’eux. La nature avare envers nous feules , nous refuferoit-élle le don précieux du bon fens Sc du génie,.,. Les ouvrages de plufieurs femmes célébrés , & dont les hommes font encore jaloux , at- tellent le contraire. Placées fur le Trône, n’ont-elles pas gouverné avec fageffe ? 8c