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ô" re Je courte Jurée 5 & ce période révolu ^ 11 eil: d’autres foins ôi d’autres devoirs dont la nature Ôc la fociété im- pofenc i’^-ccomplifremenr.

11 eO: une vérité dont cliacmi doit être bien pénétré, c’eft q -e, dans une république où les fortunes doivent être très-divilées , où chacun doit avoir peu , pour que tous aient quelque chofe ; chez une nation d’où une horde imnienfe de prêtres, de hiles cloîtrées , de femmes égarées par la tuperfticion ou dégradées pat le vice , va dilparoî- t-e fans retour , il faut que 1@> mariages recouvrent leur dignité , ôc que le célibat foie frappé d’une éternelle profcription. Le célibat ne fut jamais qu’un raffinement de corruption , ôç un moyen d’allôuvir plus librement de honteufes voluptés.

J’abandonne ces réflexions â la méditation des fages & des vrais amis de la caufe populaire : elles ne me font inf- pirées que par Tardent defîr que j’ai de voir les hommes heureux. Ces réflexions ne font point faites pour être li- vrées a la difcüflioii des favans. Il n’appartient qu’au fen- îiment & à la touchante fenfibiliré de les apprécier , ôc de demeurer convaincu que ce n’efl: qu’en réalifanc la mefure que je propofe’, qu’on verra s’accélérer la régénération mo- rale , feule capable d’opérer la profpérité ôc i’immiuabilité de la République.


DE L’ IMPRIMERIE NATIONALE.