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êr flétrifïriiites (Thonimes de peine j hommes de hras ^ comme fi les joaiflancss èc le bonhenr ne dévoient être que le pAi'cag^e des hommes oifeux èc inutiles.'. Hâtons- noasd’efi-ac.r jufqii'au fouvanir de ces temps de honte & d’opprobre, èc annonçons a i univers que tous les Français libres feront dcformrsis des hommes de bras ^ &^s’hono^ feront d^occcmplir des travaux utiles a ckx- memes, a leurs fembiables & à la fociérë entière.

Perfonne n’i<incre que la République &(ï en ce moment remplie d’une l’ouïe de jeunes adolefcens qiu , jiirques a préfeiir, font redés clans une funefle inadlion. .Beaucoup ûe pères de famille , imbus de faux_ préjugés , ou _en- traînés par des morits encore plus criminels, ont mieux aimé laiirer leurs enfiins dans un trille abandon , plutôt que de les dîfpofer à devenir cler citoyens utiles^ par Pexercice des arrs & métiers que nécelïitent les différens befoins de la ibciéré. En etîcc, penfez-vocs que les ci- deyant nobles ,|les ci-devant gens de robe , cle pratique , les rihes maichancls , Id plupart des bourgeois aifes repapidus dans nos villes & dans nos campagnes , fe déterminent facilement a faire meure leurs en fans en apprentifTage d’an mérkr ou profeifion , fi la loi ne leur en iinpofe l’o- bligaiion? Sans doute , ils couvriront leur refus du pré-- texte apparent de la ciiltu-re des iciences Sc cies lettres ^ pour ie'fqueUes iis diront qu iis deilinent leurs enfans; mais je leur di:ai que , dans une république démocratique, il iaiu plus prirer les mains laborieiiEs & les bras exercés au iravali ", que les froides & fœriles conceptions de i’ef- pnr. .

' Il ePc donc temps de prévenir les maux que cauisroit une plus longue inlbiiciance ; il eft temps dep*âppeler les hommes à leurs prerAiiers devois s, a leurs véritables inté- rêts ^ il eil temps de rendre à ragricultore , aux arts & aux prcifeiîions utiles , cette foule de bras que lorgueiH régoïfnie, rariftocrad-g de la fuperil.doa lui ont enlivês