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& ne le revis plus. Intérogé il je le connoiflois ; j'ai dis avec la franchife^ la loyauté que vous avez toujours vue en moi, tout ce que j'en favois. Tout ce que pofsède au monüe de papier, a été livré a l'examen des adminiftra- teurs. Si, quelque volumineux qu'ils foient , on y a trouvé une feule ligne fufpeéte , je confens au tra tement le pius rude. .Aii contraire, on a dû y voir dans différens mé- moires de projets , un homme qui n'a fait niage de fes connoiiïances militaires que pour le bien de fa patrie. On m exhorte à prendre patience. Les adminiftrareurs , dont D n ai qu’à me louer, parce que je leur vois allier avec la févérité de leurdevoir , les procédés les plus honnêtes, pa- rodient convaincus qu’il n y a rien à me reprocher, & m'ont huile entrevoir que tout dépendait du Comité de falut public. On m a alluré que le Maire fo’hcitoit inutilement de ce Comité de s'occuper de moi. J’ai repréfen é qu’en demandant à voir des patriotes connus , tels que vous , Drouet de Chabot, la chofe publique n’en pourrait fouf- rnr.,- iuppoie même que je fuue coupable • que vous aviez a it.mt & peut-être plus de titres à la confiance nationale , que es membre^ de ce Comité. On m’a refufé. J'ai fol- licité d’être confronté à mes ac'cufateurs , s’il y en a, on m’a refufé. D'être jugé par la Polfce , par le Tribunal Ré- volutionnaire ; on m’a refufé. C’è'fi: à votre juftice à vous diéter les démarches que vous devez faire. Mon feul défir eft que les patriotes de la Convention puiilent con- noître mon affaire ; ii j’ai le plus leger tort, je confens qu'ils m’abandonnent.