.NzM.MjY1Njc
du Hurcpoix. Jé reçus par-tdut des élog^es en paflant; mais ^ arrivé fur le <^uar des AugufHns , la foule nous fuivic , en nie croyant un malfaiteur; & deux fois elle propol'a de me mettre à mort ; ne pouvant répondre a tout ie monde, j’allois être faiji^ lorfqüe que je fus reconnu par un Libraire du Quai; il tne força d’entrer chez lui, & me fauva des niains de la foule ; je couchai chez hii ,
y reçus tous les fecou rs dont feus befoin.
Je repôlài jufque vers les minuit, que je fus réveillé par les cris répétés , aux armes! aux [armes! alors je ne pus féfilter à l'cnvie d’ê tre encore utile; je me levai, je m’armai & me rendis au Corps-de-Garde , où je retrouvai M. Poirier, G)mmandant , fous les ordres duquel je demeurai jufqu’au lendemain matin.
Nous fonjftgnés certifions que les détails faits dans le récit contenant i6 pages , font exacts en ce qui concerne la prise de la Baftillc,
Paris y ce ix Août 1789.
- ^
D U CASTEL, Canonrer ; M aill a r d ,'R i ch a Riy
-Dupin , Georget.
De rimprimeric de G RANGÉ , rue de la
Parcheminerie.