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Alors j entrai dans la grande coor ( environ à.f^u-pre$ le huit on le diiieme). Les Invalides etoient rangés idroice, 8c à gauche des Suiflis: nous criâmes, bas les armes; ce qu’ils firent, hors un Officier SuffTe. J’allai à Jqi , & lui pré- lentai la bayonnette . pour l’y forcer, en' lui

Il sadrelTa à

lafTemblee, en difam ; « Meffieurs.foye? per- » juades que je n’ai pas tiré ».

Je lui dis auffi-tôt : » Comment ofes-tu dire » que tu n’as pas tiré , ta bouche efi encore

P d'i^yoir mordu ta cartouche? Un luii difant ces mots, je fautai furfon fabre ; au meme mitant , un autre particulier en fit autant : comme nous difputions moi & le par- «icuher à qui auroit le fabre , ma vue fe tourne du cote d un efcalier à gauche, & j’y vois trois courgeois qui avoient, monté cinq ou fix mar- ches , & qui les redefeendoient avec précipi- tation; ,e quittai auffî-tôt le fabre, &, mu^ni de mon fufil , que je n’avois pas quitté , je me portai vivement fur l’efcalier, pour donner du fecours aux bourgeois, que je croyois quion venoit de faire rebroulTer chemin : je montai rapidement jufqu’au donjon , fans m’apperce- voir que je n’étois luivi de perfonne : j’arrivai au haut de efcalier Çans avoir rencontré per- lonne non plus. Au donjon , je trouvai un foldat buKle accroupi , me tournant le dos : je le couc ai en joue , en lui criant, bas les armes ; Il fe retourna furpris , & pofa à terre fes armes, en nie 6fant i Camarade 'ne me tuei pas , je fuis du Tiers-Etat, C' je vous défendrai iufqu’k la. derniere go'utte de monfang : vous fayel que