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pîed armés <3e leurs fdfrls , ,e les
Venir au fiégo ; fur leur reponfe , qu ils n a-
voient ni poudre ni plomb, on fe cotttfa pou
leur en donner à chacun deux coups. Alors
ils fuivirent de bonne volonté.
Au moment que nous paffions devant 1 Hôtel de la Kécie , on venoit de brifer deux cailfes
i balics f qu’on ^e'r
plis une poche de mon habit , afin d en donn
à ceux-quienmanqueroient. J’en at encore plus de trois livres à préfenter.
A quelques pas de là , fecoms par une femme , ) allai auffi-tot a e,l , & elle m’apprit ijuon mettott U feu au maga- fm desfalpêtns. Elle ajouta , que eewrt une 'injuflice , pnifque ce magajin avoit etc cuver ë> livré aux Bourgeois aujfi-tct qu ils l av oient déliré Je me fis conduire fenl par cette femme au macafin, & j’y trouvai un Perruquier, munt dans chaque main de deux tifons allumes, avec lefquels il mettoit le feu en effet. Je courus fur ce Perruquier , & lui donnai un grand coup de la crbffe de mon fufil fur l’eftomac , qm le renverfa. Alors ayant vu qu’un tonneau de iaJ- Pêtre étoit enflammé , je le renverf^ fans deffus deffous pour l’étouffer , ce qui réufîit Pendant cette aflion , deux domeftiques d la maifon vinrent me fuppher de, venir les aider à chafler des gens mal-intentionnes qu« croient entrés malgré eux avoient ^
falle des archives , je lesfuivis , je chaffai d appartemens pluf.eurs particuliers qui avo.ent déjà brifé des armoires , fous le prétexte jiherchcr de la poudrt.