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retenu par les demandes de l’un & de l’amre ur differentes chof#s , il ne poiivoit partir ; ne voyant , dans ces différentes affaires que tort pen d importances auprès de l’avantace de procurer des armes aux Bourgeois , je me laifis du fleur Poirier & l’emmenai , comme de for- ce , avec cinq ou fix Bourgeois.

Nous arrivâmes aux Invalides environ à deux heures , & nous y trouvâmes une grande roule , qui nous obligea de' nous féparcr. Je ne lais ce que devint le Commandant, ni fa troupe.

^ Je luivis la foule pour parvenir au caveau où etoient les armes.


Sur lefcatier du caveau, ayant trouvé un homme muni de deux fufils , je lui en pris un, & remontai ; mais au haut de l'efcalier , la foule etoit fi grande , qut tous ceux outre- tnontoient , furent forcés de fe lalffer "tomber a la renverfe jufqu au fond du caveau. Ne me lentant que froilfé & non bleffé par cette chù- le , je ramaffai un fufil qui étoit à mes pieds

& je le donnai à l’infianf à une perfonne qui n en avoir point. ^

> J^orrible culbute , la foule

s oblhnoit a defeendre ; comme, perfonne ne pouvoir remonter , on fe prefl'a tant dans le

caveau que chacun poufl'a les c.is affreux de î^eiis (|u on eroufFe.

Beaucoup de perfonnes étoientdéjâ fanscon- no.fîance; alors tous ceux , dans le caveau qui etoienrbrmés, profitèrent d’un avis donne’ e forcer la foule non armée , de faire volte-

ivfl. i" prefentant la bayonnetre dans ■ leftom.ac> Lavis reulfit , alors nous profitâmes