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plus volontiers les décrets aveugles du defpoîifme qù ils trompent & qu’ils enchaînent , que leur réu- lîiou à nos dignes Repréfentans , & la grande charte de 110s libertés.
Le Peuple , enfin , ne leur fait plus aucun gré du mai qu’ils ne font pas", parce qu’il m’attribue leur adtion qu’à leur impiiiffançe \ il craint leurs fi- niftres détours \ il craint , qu’à la première occa- lion , ils ne reprennent la route des forfaits d’où ou vient de les chafier.
Enchaînez-les donc , pour les dérober à la furent ■d’une Nation irritée qui , ayant commencé une fcène de profcriptions , 11e s’arrêteroit pas dans fes vengeances.
Enchaînez-les , pour vous mettre à l’abri de leurs trameç criminelles.
Que le Peuple 11’ait pas une fécondé fois à les pu- nir } des nouveaux crimes amèneraient des chût irriens ^ui n’auroient plus de termes , & la France en- tière ferait bou’everfée ; prévenez ces défaflres , que les fureurs internes qu’ils couvent nous préparent peut-être au milieu' d’un calmé trompeur.
Priez le Monarque de bannir pour long -temps du Royaume ceux d entr’eax- dont les noms ne désho- norent point la lifie de vos' roms àngù&es*
Veillez avec la plus fëvere attention à toutes le^ démarchés des autres : au moindre écart , excluez- les de votre fein 3 vous en avez le droit $ ils font déjà jugés j leurs commettans ne fauroient vous re- procher un séh de jufticc.
Qu’un lieu sur , gardé par les fcldats de la Pa- trie , vous réponde de leurs perfonnes pendant la durée de vos travaux •' eu qu’un exil , loin de cette Patrie qui déchire leur ambition fcélérate , nous déli- vre de leur préfençe fmiefte: c’efi; la plus douce peine que puiffe exiger un Peuple cflenfé , qui fut long- temps leur viâimp. : - ^