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des écoles primaires pour ïa langue 8c pour la liperte ; elles fu friront pour La faire connoîire dans les départe- inens où il rede sncsre trop de veftiges de ces patois, de ces jargons maintenus par l’habitude 6c propages par une éducation négligée ou nulle. Le législateur doit voir d’en haut, & ne doit aînfi appercevoir que les nuances très-prononcées,, que les différences énormes; il ne doit des indituteurs de langue qu au pays cfui , ha- fc’tné exclufivement à un idiôine, ed , pour ainfi dire ifolé & féparé de la grands famille.
Ces indituteurs n’appartiendront à aucune fonâion de culte* quelconque : point de facerdoce dans l’enfei- gnement-public; de bons patriotes, des hommes éclai- rés, voilà les premières qualités néceffaires pour fe mêler d’éducation.
Les fociétés populaires indiqueront des candidats : c ed de leur lein , c eft des villes que doivent fortir ces indituteurs ; c’ed par les repréfentans du peuple en- voyés pour établir le gouvernement révolutionnaire qu’ils feront choids.
Leur traitement fera payé parle tréfor public. La Ré- publique doit rinftruftion élémentaire à tous les citoyens; leur traitement n’éveillera pas la cupidité; il doit fa- tisfaire aux befoins d’un homme dans les campagnes; il fera de quinze cent francs par année. L’adiduité prouvée par les autorités condituées fera la caution de îa République dans le paiement qu’elle fera à ces indi- tuteurs qui vont remplir une million plus importante qu’elle ne paroît d’abord. Ils vont créer des hommes à îa liberté , attacher des citoyens à la patrie, & pré- parer l’exécution des lois en les faifant connoître.
Cette proportion du comité aura peut-être une ap- parence frivole aux yeux des hommes ordinaires , mais je parle à des légiflateurs populaires, chargés depré -4