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ne pur foumettre au joug des inten dans , je veux parler d& peuple baique. Il occupe l’extrémité des Pyrénécs-Occ centales qui fe jette dans l’Océan. Une langue fonoi e & imagée ell regardée chez eux comme le iceau de leur origine k 1 héritage tranfmis par leurs ancêtres. Mais ils ont des prêtres , &. les prêtres fe lervent de leur idiome pour les fanatifer ; mais ils ignorent la îaague fiançai le & la langue des lois de la République. 11 faut donc qu’ils l’apprennent c-rr malgré la différence du langage & malgré leurs prêtre ils iont dénués à I3 République qu’ils ont déjà dé- fendue avec valeur le ions de la Bidilioa Sc fur nos
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eieadres.
Un autre département mérite d’attirer vos regards, c’ed le département de Corfe. Amis ardens de la liberté, quand unperfide Food &. des adm migrateurs fédéraliftes ligues avec des prôcres ne les égarent pas, les Co fes font de* citoyens français ; mao depuis quatre ans de révolution, iis ignorent nos !q»s, ils ne connoident pas les événemens & les cnies de notre liberté.
Trop voiiias de dirai. e. que pouvoient-ils en re- cevoir? des nretres, des indulgences , des adretTes fé- duieufes, des mouvemgns fanatiques. Pafcal Paoîi , Anglais par reconnoiiTance difïimulé par habitude, faible par Ion âge. Italien par principe, lacerdotal par bêfoin j le fert puitfamment de la langue italienne pour pervertir l efpm public , pour égarer le pe uple, pour grodir fon parti; il fe fert fur-t*>u: de l’igno- rance des habitans de Corfe qui ne foupçonnenc pas même l’exigence des lois françaife*, parce qu’elles font dans une langue qu’ils n’entendent p;is.
Il eft vrai qu’on traduit depuis quelques mois notre législation en italien ; mais ne vaut - il pas mieux y établir des instituteurs de notre langue , que des tra- ducteurs d’une langue étrangère?