.NzE.MjY1MzA

maces des courtîfans ridicules & les hochets d’une covc perverfe. L’orgue l même de l’accent plus ou moins pur ou fonore n’exifte plus , depuis que des citoyens rahemblés de toutes les parties de la République ont exprimé dans les affemblées nationales 'leurs vœux pour la liberté , & leur» pen fées psur la légiflation commune. Auparavant c’étoient des efcîaves brillans de diverfes nuances ils le difputôient la primauté de n odes Ôc de langages. I.es hommes libres fe ref- lemblent tous, & l’accent vigoureux de la liberté & de Légalité eft le même -, foie qu’il for m de la bouche 0 un habitant des Alpes ou dés Vofges., des Pvr rr*es ou du Cantal, du Mont-Blanc ou du Mont-Terrible fou quil devienne Bcxprefôon des hommes dans des contrées centrales, dans des contrées maritimes, ou ' lur les front:- ères.

. Quatre points du territoire de la F.e'pubHq. e mé- ritent feuls de fixer l’attention du ië'giiïsteur révolu- tionnaire , fous le rapport des. idiomes qui paroiflènt le plus contraires à la propagation de Refont public, cc pre.entent des obilaciea à U connoiffance . es lois ceja République & à leur exécut'on.

. P “ rmi '.es idiomes anciens , velchés , gafeons , cel- tiques , viligoths , phocéens ou orientaux qui forment quelques nuance,, dans les communications des divers citoyens & des pays' formant le territoire de la Répu- blique , nous avons cbfervé ( & les rapports des re/ré- lentans fe réunifient fur ce point avec ceux de divers agens envoyés dans les départemens ) Que l’idiôtre ap- pelé bas - breton , l’idième bafque, les langues al!e- mande &c italienne ont Perpétué le règne d« fanati fme & de la fuperftition. affuré la domination des pr â. très des nobles k des praticiens , empêché la révolu- twn de pénétrer dans-’ neuf départemens importai & peavent favonfer les ennemis de la France.