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oi-.’ un nombre égal cft à-peu-près incapable de foutemr une con- ^ 1 ç r.-,; v ; c A nu’ en dernier réiiiltat, le nombre ete ceux qui la

parlent^ purement Vexcéde pas trois millions ; & probablement le noml-rà deceux qui l’écrivent correctement eft encore «oindre.

Ttnfi avec trente patois différons , nous fotnmes encore , pour le ] a ,, ; 77 ’ à la tour de Babel , tandis que pour la liberté nous formons

l’ avant -garde des nations.

Ohr-um’il V ait poffibilité de diminuer le nombre des idiomes “ * K- n -ope l’état politique du globe bannit lefperance de

Æplcs à une langue commune Cette conception formée par quelques écrivains, eft également hardie & chnnenoue. Une langue univcrfelle eft dans fon genre ce que la piene phi-

lofophale cft en chimie. -

Riais au moins on peut uniformer le langage d une grande na- tion d» manière que tous les citoyens qui la comptent , pmffen p'° s ’obftatfe le communiquer leurs penlées. Cette entrepnfe , qui ne fut pleinement exécutée chez aucun peuple, eft digne du peuple français", oui centralife toutes les branches de l’orgamfation fociale ,

jjj. être jaloux de confacrer au plutôt, dans une Répabli

que* une & indivifible , l’ufage unique & invariable de la largue

de la liberté. ^ £om ; té de r a lut public , la Convention

p - i JiAlta ' le 8 pluviôfe , qu’il feroit établi des inftituteurs nationa.e . ' | a î,~ ae dans les départemens où elle eft moins

Cn=: cf«e meVute ; Sès-lidutaire., mais qui nms’étend pas à , „ ceux où l’on parle patois, doit êîie leconaee par - y 1 - -

des citoyens La voix douce de la perfuafon peut accélérer 1 epo- ob où ces idiâmes féodaux auront difparu. Un des moyens te b A 17 peur-être pour éleSrifer les citoyens , c eft de leur p^uve! quAla cmmoiffance & l’ufage de la langue nationale _.m- r " , ?i, confervation de la liberté. Aux vrais républicains , fl fiîfo de montre* le bien ; on eft difpenfé de le leur commander.

I es deux fc'ences les plus utiles & les plus treg.igées font a rr'---e de l’homme & celle de ia terre : perlonne n 3 mieux ftnU ,V‘p.‘ix de ‘une & de l’autre que nos freres les Américains , c .ez P ; , t morde fait lire, écrire & parler la langue nationale. ntmme'iWage n’eft, pour ainfi dire , qu’ébauché : en Eu-

rC Ta t ‘VreWcn de la France s ? eft opérée d’une manière impo-

fout V nl rÆrTcsS

7 Avouons quïl nous refie beaucoup à faire a eef


Tous les membres du fouverife font admiffibles à toutes le»