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fait toujours la loi aux plus grands feélé- rats , n’a pu encore arracher cet épais bandeau que l’erreur a mis fur les yeux d’un certain nombre de François. Mais, pour fe convaincre par des moyens plus puiffans que tous les raifonnemens , qu’on life cet affreux & pitoyable mé- moire , & le flambeau de la vérité éclai- rera dans l’inftant la fageffe de tous les citoyens.
Cependant une princeffe augufte eft ac- cablée de cette erreur ; elle, gémit dans fon particulier de cet aveuglement , elle ne fait ni ne peut définir les motifs qui lui ont attiré l’oubli de fes premières bon- tés , bontés auffi confiantes que popu- laires : époufe & mere des François , elle a toujours chéri cette nation.
Une jeuneffe gaie , vive & affable peut - elle avoir attiré ce changement ? Comment l’impofture a - 1 - elle pu faire croire qu’une princeffe élevée dans tous les principes des plus grandes vertus, affife fur le premier trône du monde , en defcendroit pour fe couvrir d’opprobre ? N’ayant rien à defirer , ne pouvant faire que le bien , n’eft-il pas plus qu’abfurde d’avoir pu l’imaginer ? C’eft comme fi l’on