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le* finances ; mais s’il prouve qu’il; n% multiplie les dépenfes que relativement aux beloins du gouvernement , il mefem» que le voilà juftifié.

Un miniftre ne commande pas , il ne fait qu obéir, & il e ft fouvent bien em- arraffe pour faire le bien du peuple & de J état. * r


Ce que je trouve de plus injufte de la part des François au fujet de , M. de Ca, lonne , çeft de l’avoir jugé comme un criminel qui § enfuit chez l’ennemi pour éviter un châtiment qu’on lui prépare. Si les citoyens avoient joui alors, comme actuellement,d’une liberté à l’abri de toute furprife , fans doute M. de C.alonne ne fe leroit jamais expatrié. Quand on a tout à craindre pour fa perfonne, & encore plus pour fon innocence , le grand homme évité les. piégés dangereux & attend avec, courage la circonftance qui doit mettre fa conduite dans le plus grand jour.

M. de Galonné ne s’eft-il pas montré en France aux approches des états géné- raux , époque où il a dû croire la liberté des citoyens en fûreté , & où il avoir tout à craindre, s’il eût été coupable; il venoit en perfonne fe remettre, lui-même dans, les