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qu’il a porté aux nues dans fa frençfîe. Naturellement inconrtant , quand une tors ce public eft détrompé , il eft plus levers qu’enthoufiafte. C’eft Couvent cette faveur publique qui met les hommes en p^ce qui les perd de même quand il change
fa faveur en ingratitude.
Quand j’ai prétendu rapprocher M. de Calonne de M. Necker , je n ai vu que le bien de mon pays. 11 y a long-temps que l’on déliré en général de connoîtreja con- duite de M. de Calonne & de M. Necker. L’un des deux ^ dit-on , a fait la perte de la France , du moins c’eft là l’opinion des deux partis oppofés. Moi qui ne luis d’aucun parti , moi qui ne cannois ni dire&ement ni indirectement M. de Ga- lonné, ni M. Necker , je les crois iirnocens tous deux , & je crois encore plus , je les croirois enfemble,dans cette circonftance , propres à tout réparer. Aurai-je pu Mener les vertus , la probité de M. Necker en lui propofant le moyen de s imrrtort Mer. Peut-on s’empêcher de convenir que Ci M. Necker demandoit M. de Calonne % cette belle aûion couronneront toutes fes vertus ?
On allure que M. de Calonne a obéré