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de guider ; avec cette bonne mere , je vais fur cette matière parler aux François pour la feptieme & derniere fois.

Je prêche le bien chez urr peuple fa- meux ; je vais parler de nouveau en fa- veur de ma patrie , & puiffe mon zele & mon amour pour elle , ramener les François à l’union fraternelle.

J’ai déjà attaqué leur frivolité ; j’ai fait la guerre à la dépravation des mœurs ; je n’ai point épargné les femmes.

Quand le mal exige des remedes prompts & efficaces , le bon médecin va au fait , & n'entortille point fon ordonnance par des tournures de phrafes ambiguës & doucereufes ; l’empreffement de guérir fon malade guide fa plume.

Le detir de rapprocher les efprits & de les diriger vers le bien public m’a fait la loi ; la calomnie ni l’impofture n’ont pu me décourager. Rien ne peut m’arra- cher de la route que je me fuis frayée. Voilà mon excufe ; voilà mes défauts,plus puiffans que tous les raifonnemens , puif- qu’ils parient d’une fource antérieure à ma raifon. Ce zele & ce patriotifme , dans cette circonftancc , ne font point dé- placés , du moins je le penfe.