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ehez elles, de quelqu’état et condition quelles puis- sent être, seront rangées, par la Police, dans la clace de celles dont il s’agit dans l’article ci dessus avec d’autant plus de raison qu elles ne sont guères plus scrupuleuses que les premières , sur le fait de la galanterie.

IX. 11 ne sera plus permis aux femmes, soit nobles, soit roturières, d’erntployer , ou pour mieux dire, de perdre le temps à faire des nœuds ou autres ouvrages inutile. Elles seront obligées, sous peines de perdre leur douaire, de faire les chemises de leurs maris, de leurs- enfans, d’ourler leur linge de table, même les torchons de leur cuisine ; ce qui leur fera partager la gloire de la femme forte. Les Notaires et Tabellions seront tenus d’insérer cette clause dans tous les contrats de mariage.

X. Si la distincclon des rangs est nécessaire dans l’Ordre social, il convient aulli que la toilette soit assortie au rang. Î1 sera donc expressément défendu, sous telle peine qu’il appartiendra , a.iix Marchands de diamans et de bijoux , aux Marchands d’étoffes el' de modes , d’en faire sur elles-mêmes un pom- peux étalage ; en sorte que dans une promenade publique et par-tout ailleurs, on sache avec oui Ton est , et que l’on puisse distinguer une Princesse d’une petite Bourgeoise et d’une Coiffeuse. Cette motion a été rejetée par le grand nombre des femmes ciii Tiers-Etat ; mais c’est encore le vœu unanime des femmes de ce troifième Ordre qui ont le sens commun.

XL II sera ordonné que nos enfans, tant les garçons que les filles , ne seront plus mariés à l’avenir que dans la classe oii ils seront nés, et, comme on dit, inter pares s cSva que Fambition ou la cupidité de nos maris ne fassent plus, pour leurs enfans, d’établissemens mai assortis et malheureux. Il en résultera qu’on ne verra plus, d’un côté, un grand Seigneur épouser une petite Einancière, pour mépriser sa personne après