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libérés entre nous, de plus,, approuvés par des hommes sensés, car il y en a encore. _
Art I Tout mari que aura rendu plainte en iustice’ contre sa femme, pour raison d’un crime que nous ne devons pas nommer, sera débouté de sa demande, condamné envers elle en de gros dommages est intérêts, s’il et prouvé quelle soit fondée à rendre contre lui la même plainte.
IL Toute femme qui aura le même reproche a faire à son mari, sera autorisée à se pourvoir en séparation ; et ce sera , aux yeux de la Loi , le moyen le plus victorieip.. ^ ^
ni. Qu’est-ce que solliciter un Juge, si ce n est le prier de faire pencher la balance , même au préjudice du bon droit, en faveur de la Partie qui. solicite ? Tout juge donc qui aura été soLicite, avant le jugement d’un procès , par une femme ■ ieiine et jolie, soit qifelie plaide en son nom, ou qu’elle ait été envoyée par son mari, pourra elre récusé parlaT^artie adverse, comme s’il étoit pa- rent de la soiriciteiise. Ce point a été trouve d’autant plus important , que c’est rendre un grand
service aux Magikrats eiix-meme, que ae ne pas les exposer -à une tentation délicate. Cet artide^a passe à la très-grande pluralité des voix de nos vielles et de nos laides, t
IV. Pour éteindre, autant que laira se pourra, ce luxe extravagant qui, sous les dehors de P^born dance , est la principale cause de la misere publique, il sera dit que les Machands ou Marchandes de Modes n’auront aucune action en justiee contre les maris, pour fournitures faites à leurs lemmes, et que les maris ne seront tenus cle payer que le Boucher, le Boulanger, ^ et autres foiirnipeiirs de choses de première nécessité. Cet objet de cieman-des a été furieusement débattu dans nos assembiees. Il s’en faut beaucoup qu’il a.it réuni pour lui le plus gran'i. nombre des suffrages; mais c’est le vœu sincère de