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ch! sans doute., Messieurs, vous n en- visagerez point, non plus avec indiffé- rence , tant de malheureuses filles , qui n ont pas eu la faculté d’acheter un époux , délaissées, repoussées de toute la nature, quand elles ont perdu leurs parens; elles vegetent dans l’indigence et les larmes , en murmurant contre 1 injustice du sort : si elles peuvent prétendre à être placées un jour suivant leurs talens, elle sauront en acquérir ; leur caractère , leur ame prendront un nouvel essor ; les mœurs y gagneront, les célibataires ne tarderont pas à se marier ! Que de bien , Messieurs, vous pourrez produire ! Que d’heureux vous pouvez faire !

Enfin, il est encore une troisième classe de femmes, plus misérables, plus affligées que je ne puis l’exprimer : la nature se ré- volte , quand je me rappelle ces cloîtres , .où je fus moi-même renfermée jusqu’à l’âge de vingt- cinq ans; dépositaire des peines sécrétés de plusieurs d’entre elles; que de regrets superflus! que de larmes ameres j’ai recueillies dans mon sein ! Toujours aux prises avec la nature, elles la combattent sans cesse, et ne peuvent l’anéantir.

Ces dans ces sombres asyles, qü’à petit bruit toutes les passions enchaînées se heur- tent habituelleraeut : ces inncocentes. vie-