.ODA.MjY2MjY

From Newberry Transcribe
Revision as of 15:37, 12 September 2017 by 207.38.94.30 (talk) (Created page with "hëks i ces ennemis sont les petits-blancs c’est-à- dirc^’i les blancs sans prcpricté , artisans , journaliers des villes pelasse ejaî renferme dans son sein Técumé...")
(diff) ← Older revision | Latest revision (diff) | Newer revision → (diff)
Jump to navigation Jump to search

hëks i ces ennemis sont les petits-blancs c’est-à- dirc^’i les blancs sans prcpricté , artisans , journaliers des villes pelasse ejaî renferme dans son sein Técumé de l’Eiirope. ' l-

Au préjugé se joignoic > dans cette classe, Uîi autre motif de iiaine , la rivalité des professions. Lee petite blancs ne pouvoient souifrir les mulâtres qui , travail- lant mieux , exigeant moins , dépensant moins , étaient toujours préférés par les babitans. Én conséquence ils se permettoient envers eux mille vexations. Elles

ne leur réiississoient pas toujours , parce qu’étant sans

' \

considération , sans fortune , et le plus souvent regar* dés comme des gens nuisibles, par le gouvernement , ils étoient ordinairement punis , lorsque les hommes de couleur , babitans ou domiciliés , seplaignoientaux commandans de leurs vexations ( i ). CeS punitidns dévoient naturellement irriter ces petits-blancs, et contre le, gouvernement , et contre une classe qu’ils croy oient pouvoir maîtriser. *

La révolution françoise pénétre dans les colonies ^ alors les pouvoirs qui donainoient , sont attaqués, ébranlés , renversés : tous ces petits-blancs saisissent avec ardeur l’occasion de se venger du gouverne«' Hient , d’exercer mille horreurs contre les mulâtres^


(i) Voyez à ce sujet ce que dit Hiiliard d’Aübef- teuîl , dans ses considérations sur Saint-Domingue ^ discours des affranchis;