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on & de Nancy, qui font à 40 lieues de dirtance , & qui furent jadis fournis aux mêmes tyrans, tandis que le cfcale&e de Metz ftu^a quelques lieues de Nancy, eu diffère beaucoup, parole que pendant plulicurs fîècles le pays Mefîin , organife dafis une forme pieique républicaine, fut en guerre continuelle avec la Lorraine.

H n’y a qu^environ quinze départemens de l’intérieur oh la langue J*?* 1 . c 0U ycEifîvement parlée. Encore y éprouve-t-elle des Ci Etions fenli blés , foit dans la prononciation , foit par l’emploi c termes impropres & fur an nés , fur-tout vers Sancerre , ©h l’on retrouve une partie des expretfions de Rabelais, Amvot & Mon- tagne.

Nous n’avons plus de provinces, & nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms.

Peut-être neft-iî pas inutile d’en faire 1 énumération : Le bas- breton, le normand , le picard, le rouchi ou wallon, le flamand le champenois , le mefîin , le lorrain , le franc-comtois , le bour- guignon , le brefTan , le lyonnais , le dauphinois , l’auvergnat , le

poitevm, le limoulin, le picard, le provençal , le languedocien, le

ve-aven, le cataian , le béarnois , le bafque , le rouer^at & le

toutLns 06 dCrmer feUl palîé fllr une furface de 60 lieues en

Au nombre des patois, on doit placer encore l’italien de la Cor fe n CS A, Pes-Mamimes, & l’aUemand des Ha-ui* & Bas-Rhin, parce que ces deux idiomes y {ont très-dégénérés. *

r-ufm les Nègres de nos colonies, dont vous avez fait des hom- me* , ont une cfpece d idiome pauvre comme celui des Hottentots,

'* y V e .' rïn 4 ue > C 1 UI 1 dans tous les verbes, ne connoît guei es que 1 infinitif.

Plulteurs de ces dialeéles , à la vérité , font génériquement les

quX; , 1rT. Un v ndS - deph y fiOn0mie reffemb ' ante > & feulement X“ f me teüC r nt > n«* des villages voiiins ,

i. ~ c " dl> “S feuoonrgs dune meme commune, telles que Salins & Commtme-Affranqhie , offrent des variantes.

des C -‘«* * rpa " St ' S r ft ' onl f rv * e dW manière plus tranchante dans > ">*'’/ ' lCS ur . es bords oppofés d’une rivière, ®ù a défaut

’cf yminun mations étoient autrefois plus rares. Le paf-

fe: y 5?/y a r !f. a &eft r eft q J à L

vers s .u,,, if A 1 C r fes dc vm 8‘ feues; & l’on cite encore

r L ,f> : l d; :t dans le departema.jt du Jura, des teftamens faits

i Ttlr" ’ C ' V ‘ lüs ‘ “ n gra,ld vo * a e'> car il s’atrilToit d’alfcr

a Befimcon , qui étoit la capitale de la province 5 *

FranU CU f„r';Z r H fi,nS . C “** ration moins millions de

S S ’ 1U1HouS dans Ies campagnes, ignorent la langue nationale;