.Njg.MjY0OTY

fttains de la nation ; une 'populace pleinè de féditieux ameutés a forcé M. de Ca- Ion ne de repaffer chez l'étranger.

Que les états généraux le demandent, il fera facré aux yeux du peuple , il rendra compte de fa conduite , la nation ne peut refufèr de juger un homme quand cet homme lui même réclame fa juftice.

Tout self déchaîné contre lui; moi- même j’ai fuivi long - temps l’impulfiort publique : mais lorfque j’ai été inftfuitô de conduite , de fa capacité & de fon mérite , j ai cru que je ne pouvois mieux reconnoître mon erreur qu’en rendant juffice à M. de Talonne. J’ai reconnu en- core que rien n’étoit plus aifé à l’envie que d’accabler un homme quand il efl déjà- tombe : mais s’il efl innocent , s’il efl en butte a la calomnie , qu’on lut donne Jet moyens de fe relever , alors on d.flinguera 1 tmpoflure de la venté. Votlà ce que je loumets au jugement de la nation; elle ne faurou me blâmer d’avoir pris la défenfe d un proferit, d’un grand miniffre, du véri- table homme d’état, & qui me paroît inno- cent. Je n’entends pas le jufriner ; il n’ap- partient qu’à M. de Calonne de fe difculper aux yeux de fa nation. Si M. Necker étoit