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qu’améliorer fa bonne conftitution ; ce. pendant on parle de la changer , t k Ion allure , dans le liecle de l’égoitme , que nos neveux s’applaudiront de cette révo- lution ; quel temps ! qu’elles mœurs . quel elprit 1 pour que nos fucceffeurs fe louent de nous avoir eus pour peres. Ce font des fers que nous leur travaillons; & les François , chargés de chaînes , n’en feront pas moins toujours frivoles tanc qu i s
feront François. ,
Pourquoi donc , lorfque 1 on ne doit s’occuper que des intérêts preffans, longer à ceux de l’avenir pour des hommes qui fe conduiront fans doute mieux que nous . Qiie la nation ne travaille qu a remedier a des maux qui empirent tous les jours* Le commerce anéanti , la juftice mal rendue, l’ouvrier fans travail, le pauvre fans au- mônes , le riche fans humanité, le mar- chand voleur ou volé , chacun refufartt de payer , les effets de banque n’ayant plus de cours, le prix exorbitant que l’on retient pour efcompter des bons effets, le royaume dévafté de grains , le defor- dre général & une mifere profonde : voiia , je penfe , des maux plus que fuffifans,qui