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quitter la dette nationale ; je prévois què l’autorité du roi , comme le premier lé- giflateur de la loi , le foreeroit d’inter* pofer fapuiffance fupérieure. Quelle extré- mité cruelle pour le plus fage des monar- ques ! Quelle dure néceffité pour le meil- leur des peres : pour fauver fes entans , il lé perdrou avec eux.
Seconde Partie.
La chambre des communes vient de faire un a&e d’autorité , & fe propofe d’aller en avant. Ce font de nouveaux pygmées qui viennent de faire des pas de géans ; ils deviendront , en effet , tout- puiffans s’ils n’excitent ni la foudre, ni la tempête ; fi la nobleffe & le cierge , fans perdre leurs droits ni leurs dignités , contribuent à décharger l’état , à le fou- lager , à payer comme le refte des citoyens ; mats plus" fentreprife paroît grande & hardie , plus les difficultés fe prêfentent fous les yeux des fages.
La monarchie françoife a des fonda- tions qu’on ne peut changer fans ébranler 1 état , le trône & le bonheur des citoyens.
Quatorze fiecles de travaux n’ont fait