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de ces Philofophes ont dû augmenter d'une ma- mere frappante.
. p: Miniftère de France a dû être fondé myfté- nemement fur fes üifpofiuons , fes opinions rela- ti vement à fes Colonies.
Tous les Réda&eurs des papiers publics de la 5 ance 9 î:ou t s l* es Journalises , les Gazetiers ont du erre puiftamment intérefles à rendre des comptes adroits de ce que ces écrits Anglais ren- lermœent de plus féduifant, de plus pathétique
de plus captieux dans cette matière.
, Lorf( ï ue les efprits Français ont été préparés a point par la le&ure de ce qui avoir été pré- lente en ce genre , le Miniftère Anglais a du s occuper de trouver de ces hommes ingénieux, Jntrigans , fans fortune , fans reffource , bannis a rT R aînè P our des l'éditions, 6c que le befoin e lub lifter rend capables de tout entreprendre au nfque même de périr en place publique.
Le Miniftère Anglais a dû prodiguer For à c ~ s hommes : car ii falloit penuader , leduire, corrompre, Former un établiftement. Et quoi- que toutes ces chofes dulfent être fort peu chères cnez une nation legere, imitatrice de fes vohïns, uiceree par les vices de fon adminiftration , cor- rompue par ion luxe, le Miniftère Anglais Ten- tait parfaitement qu’on ne forme pas une grande révolution fans faire de grands facrifices.
Ces, hommes ont formé rétabli (Terrien t d’une focieté des amis des Noirs , à Paris , entrete- iiant correfpondance de fraternité avec celle de Londres.
Les fucces de cet établiftement étonneront , fans doute , ceux qui ne voudront pas réfléchir fur la difpofition générale des efprits de la Capitale.
L’or a dû être prodigué à ces caraàères ardens , inquiets , amateurs des nouveautés , qui fe com- plaifent aux révolutions. La morale la plus pure*