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que les autres , furent embraflees par des per- sonnes de tout fexe & de toute conaition , il y a quelques années ; & nous concevrons que le Miniftère Anglais a pu fe perfuader qu il n y «voit rien de ridicule, de deftruâeur , en tout genre, qu’il ne fût poffibie de faire adopter a des Français.
^ Le Miniftère Anglais a donc du voir fans in- quiétude l’établiffement de la fociete des amis des Noirs à Londres , mais encore il a du , dans fes vues de vengeance & de deftruûion contre la France , faire protéger cette fefte par es orateurs , Tes écrivains les plus ceiebres , qai dans ce ^ays , comme ailleurs , favent mefurer leurs opinions, leurs maximes fur la quantité
d’or qu’on leur préfente. , . _
ïl a dû faire répandre mille écrits diveis en
faveur de la doarine de cette fociété.
Il a dû faire porter en grand appareil la caule des amis des Noirs, ces proteaeurs de la liberté des Hommes , au tribunal fupreme de la nation
A Cette'caufe a dû faire l’objet de beaucoup de féances fort intéreffantes , & donner de grandes inquiétudes à cette claile nombreuse de cians obfervateurs de la marche du Mimftere
Pour en impofer avec plus d’éclat fur la pureté des intentions du Miniftère , ces féances ont du fe fuccéder les unes aux autres avec beaucoup de vivacité , & fe rallentir enfuite avec art 5C
méthode. , , r . r
Les écrits, les livres qui ont ete faits fur cette
matière ont dû être envoyés en France , pour y être traduits par les plus habiles Gens de Lettres , par quelques Philofophes répandu» d. ns les cercles les plus brillans.
La fortune , les dépenfes de ces Gens de Lettres,
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