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d’outre-mer , Vous Vous croyez autorifés à pro- noncer 1 abolition de la traite & la liberté générale des Nègres dans toutes les Colonies i j .
Nous nous permettrions alors de Vous faire encore quelques obfervations.
Pouvez-Vous Vous perfuader , Meffieurs, que la Provence , le Languedoc , la Guyenne , a Saintonpe , l’Aunis , le Poitou , la Bretagne , la Normandie , la Picardie , la Flandre , toutes vos Provinces maritimes enfin puflent être fausse
de votre déciiion? Penfez'- Vous quelles Fuient
en échange de leur aifance , de leur nchJie , de leur ancienne profpérité , des principes de philo- fophe , dont les motifs fetrets paraîtront mcef-
famment au grand jour ? . ,
N’avez- V ous pas a craindre de leur part aes réclamations , des protsftauons contraires i au te,- pea , à la confiance que vous aevez leur •
Croyez-Vous que leurs Députés puffeut défi mais reparoître parmi leurs Concitoyens , uont T auroient mai calculé , dont ils auraient trahi les intérêts? Penfez-vous enfin, Meilleure, que leur mécontentement pût fe borner a de timides plaintes , à des murmures fans effet.
' P Je dois par fagelTe , Meffieurs , jetter un .voile fur le tableau des calamités , des ma.hwis qui retomberoient néoeffairement fur toute la France, fi la prudence , fi la fcience de lavemr ùt-.o ne prefidoient en ce moment aux ^libérations , a n X décrets de cette auguâe Auemblee. .
' Et c’eft ici , Meffieurs , qu’il eft ae mon devoir de m’élever avec force, avec courage, au même de me rite , comte les “L ces perfides plans , de plans dont Vous narez, fans doute , pas calculé toute la profondeur ci le venin , & que les méchans ont couvert avec un art 8c une habileté dignes des pms grands conf- pirateurs.