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toutes les femmes raisonnables. Votre Majesté est très-humbiement supplice de le prendre en considé- ration.

V. 11 faut des nobles dans un état quelconque. Il y en avoit bien dans l’ancienne Rome, toutes république qu’elle étoit , l’Ordre des Patriciens et celui des Chevaliers, comme celui des Plébéiens. C’est la diversité des rangs dans la Société qui en constitue la force et rarmonie. Mais il est juste aussi que la Noblesse se comporte noblement. Il sera donc sagement établie par la loi que toute, Duchesse ou autre femme de qualité qui affectera le ton, le costume et le ^ maintien d’une fdle du monde, sera degra,dee de noblesse , et que toute fille du monde qui se donneradesairs de Duchesse, sera condamnée à plusieurs années de séjour à rHdpital. i

VL On pense bien que les files de cette espèce n’ont point été appelées à nos assemblées : nous ne nous sommes pas moins occupées de ce qui les concerne. Nous requérons qu’il soit permis au peu- ple, lorsqu’il en rencontrera quelqu’une dans un brillant équipage, escortée de valets bien découplés et bien vêtus, de couvrir de boue le carrosse, la maîtresse et les gens. C’est en vérité la -moindre des peines qu’on puisse prononcer contre des femmes qui sont l’opprobre de leur sexe, et qui par l’étalage de leur faste , insultent ouvertement à la vertu indigente.

VlL Lorsqu’il sera prouvé qu’une d’entre elles aura fait tomber dans ses filets quelqu’un de nos maris ou de nos enfans pour le débaucher, et le noyer de dettes, nous demandons que ses biens, soient confisqués au profit de ceux qui en étoient les premiers et légitimes propriétaires, et que la spoliatrice soit marquée au front d’im fer chaud, portant ces deux lettres : P. P. PestQ VubUqin-

VIÏI. Les femmes qii.i passent les jours, et même les nuits, au jeu, sur-tout celles qui donnent à jouer.