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avec nous sur les impoitans objets de ce cahier: Elles y ont, au reste , bien moins intérêt que nous , comme Votre Majesté va le voir par la nature des^ réclamations que nous portons au pied du Trône. ^
Nous commençons par supplier très-instam- ment Votre Majesté de ne pas souffrir qu’on entame son autorité. Elle sera toujours la base la plus solide du repos et de^la félicité de la Natipm L’abus meme du pouvoir Souverain seroit cent fois moins redoutable que l’anarchie qui entraîneroit sa chute,, et qui deviendroit la source de tous les maux publics et particuliers-.
. Nous demandons eiisiike que si par hasard il se troiivoit des Députés aux Etats- Généraux qui fuSbCnt atteints cl convaincus de se comporter mai dans leur famille , ils soient inexorablement exius^ de cette auguste assemblée , parce qu’on est évidemment incapable de bien régler l’Etat, quand on ne sait pas regler son propre ménage.
■Quelque fortes raisons que nous ayons souvent de ^ desirer le ^divorce, nous n’avons garde de soliciter son établissement. Bien que "^nous ne- soyons pas 1 liéologiennes, nous savons notre Ca- téchisme. Nous îi’ignorons pas que rindissolubiiité ciii mariage est de droit divin , et que nulle puis- sance humaine n’y peut rien diaeger. Si nos îfiaris ont à se plaindre de nous, c’est le plus souvent leur faute. En supposant même que le tort fut tout entier dé notre côté , ce seroit un malheur qu iis devroient prendre en patience et en esprit de pénitence, dont ils ont presque tous grand besoin.
En même-temps que nous nous opposons à }a promulgation dune loi aussi anti-catliolique , ^ussi révoltante , aussi absurde que celle du divorce, llQUS conjurons Votre Pvlajesté d’en publier une autre, dont vqicî les principaux articles, mûrement dé-