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limes , différentes de caractère, comme de physionomie, sont forcées de vivre ensem- ble, sans aucun rapport de convenance; journellement elles doivent se prêter à ce qui ne leur convient pas, sacrifier leur goût , leur volonté , leur penchant à une seule d’entre elles, qui exerce le plus sou- vent l’empire le plus tyrannique : peut-on jamais se familiariser avec l’idée pénible de ne jamais sortir d’un tel espace ? Si elles étendent leurs pas , l’aspect de ces murs impénétrables les repousse dou- loureusement ; se permettent-elles d'entre- tenir quelques personnes du dehors, des grilles armées de pointes de fer , et sou- vent un témoin secret de leur entretien , détruisent tout le charme de la confiance, et les forcent à maudir l’instant qui les invi- toit au sourire.
Ce n’est encore jusqu’ici qu’une partie de leurs maux. L’austérité de leur insti- tution dans nombre de Communautés , les rendent souvent homicides d’elles-mêmes,
La religion , comme l’amour, demande des cœurs libres , et s’il lui faut des sacri- fices , on peut également dans le monde exercer toutes les actes de renonciation à soi-même.
Il y a plusieurs de ces douces créatu- res, qui, pendant quelques années dune