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confiance , ce respect dû a Fhomms de bien qui sait rendre sa famille heureuse.
Vous vous honorrez , Messieurs, en consacrant a jamais le bonheur de ces Citoyennes , de ces meres de famille en^ qui vous reconnoissez tant de titres qui doivent vous les rendre cheres ; chacun de vous , Messieurs , a eu une mere , et a peut-être le bonheur de la posséder encore ; la plupart ont une épouse; descendez au fond de vos cœurs, vous y trouverez cet amour, cette recon- noissance qu elles ont acquises aux prix des dangers et des sollicitudes , pour vous élever à la dignité de l'homme.
Ah ! dès -à-présent , Messieurs , prenez en considération le sort déplorable d'un grand nombre de ces mères de famille , dont les maris ont dissipé cette fatale dot j et a qui ils n'ont laissé que des dettes et des enfants ; envisagerez - voirs comme une plante parasite ces infortunés? la société ne leur doit-elle rien ? les laisserez-vous dans l’abaissement et l'hu- miliation quel indigence traîne à sa suite ? Si quelques - unes d’entr’elles trouvent quelque ressource par le travail le plus assidu , il en est une infinité d’autres à qui 1 éducation, le préjugé ou la nature refusent tous les moyens de pourvoir par