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dus , les plus capricieux ; n’ayant jamais àic preuve de mauvais sentimens , n’ayant jamais péché que par excès d’une trop grande bonté : & toujours dupe de trop de générofité et d’une trop grande confiance. D'un autre coté je vois une reconnue Valois , fruit adultérin d’une er- reur douteuse , née dans la baiTefTe & le besoin , nourrie dans la crapule, an milieu du crime* par les mains de la débauche. De son propre
aveu, l’infàme qui devroit mourir de honte ' mais dans soa ëtat ^ on ne rougit plus : à la fa« veut du libertinage , et de maints tours d’escro- querie ,qucl.e passe sous filence , parve.nue par
degtes de la plus ba'î’e indigence au faîte des grandeurs et d'une naissante opulence , d’où fes manèges criminels enfin dévoilés l’ont pr-^cipi- tee , pour la réduire à fou état primitif. Saine raison , bon îens le plus commun, examinez , conlidérez les deux portraits que la vérité pré- sente â vos yeux. Lequd’des deux originaux mente le soupçon d’un vol. Tranquillise - toi CHERE Antoinette : ce que la juftice a prononce, réquité le confirme : le crime a fait de vains efforts ; il retombe accablé sous son propre poids.
• Vertueuse princesse, dont les torts innom- brables, pour être étrangers aux dispositions de ton coeur, nen sont pas moins réels: reçois de notre tendresse un conseil salutaire.' La pesonne des Rois, la majesté du trône, ne devroient jamais être souillées par riend’im- pui. Une trop funeste expérience, ne prouve