.MTM4NQ.MTE4NTg0
gîr, que nul n’en efl exempt: mais, fur-tout,, que la trifte' vue du pafle, que le pénible fenti- ment du préfent nous difpofe à fagement ^ufer de l’avenir.
La belle nature toujours amante du parfait, t’avoit abondamment pourvue de tout ce qu’il- faut pour l’être, grâces, vertus talents, efprits,, généreux fentiments: tout étoit ton partage: tout ce que fes enfants chéris peuvent obtenir d’elle, elle le fit pour toi: mais la nature ne peut pas tout faire : fes plus grandes faveurs , fes dons les plus précieux, ne font pas toujours- fiiivisdudon d’en bien ufer : d’ailleurs les cir^ confiances ne sont aucunement soumises à sa benigne influence. Souvent les plus heureuses, difpofitions font déprimées par le vice envieux qui les avoifîne , fouvent les- plus falutaire^ rayons du foleil font interceptes par des nuage abforbants. Telles ont toujours été les belles, qualités de toname, vertueufe Antoinette: le ciel te donna un cœur excellent , une ame généreufe & feiifible,. incapable de réfifler à la moindre demande toujours : prête à tendre une main fe- eourable à l’infortune : mais., pour ton malheur^; &: pour le plus grand malheur de tes fujets ta. trop grande bonté a toujours été entourée, obf-