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(3) souvent impitoyable envers ses soeurs. Non contente de les soumettre, elle les anéantit. Toute fois, entre les nations qui se disputent le premier role. Dans ce terrible drame, apparaissent des différences profondes bien dignes de nous arrêter un instant.

De tous les peuples qui ont porté sur des terres nouvelles les moeurs de la mère-patrie et conquis un empire que leur assurait une incontestable supériorité, les Francais, nous sommes heureux de pouvoir le dire, sont ceux dont la domination a toujours été la plus légère. Même chez les derniers sauvages, ils ont respecté l’existance des vaincus, les ont laissé vivre libres à coté d’eux. Les populations Canadiennes sont là pour attester la vérité de nos paroles. Ces guerriers des forets, qui, mieux que nos Corses savent se rappeler les injures, se souviennent encore avec joie du temps où les Francais regnaient sur les Grends lacs. Ces fiers Iroquois qui regardent comme un point d’honneur de ne