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battre jusqu’à la lilort , esc le devoir dé rhomiîîê âimé pour la vérité et l’humanité.
Eh ! pourquoi les colons , les négociaiis ne se réu- niroient-ils pas pour faire accorder aux mulâtres leur demande, puisqu’ils sont les enfans des colons, puis- qu’ils les regardent comme les boulevards les plus 4ûrs de la colonie, et leurs défenseurs contre leurs esclaves } N’est- ce pas leur intérêt de se les attacher par la reconnoissance ? Les négocians n’oiit-ils pas intérêt aussi de multiplier les consommateurs dans les lies ? Le moyen lé plus efficace n’est - il pas d’en bannir l’oppression qui paralise l’industrie , de faire chérir aüx mulâtres leur patrie, leur existerice, de les mettre à portée de développer , d’augmenter leur industrie, et par conséquent leur aisance ? Que les colons , que les négocians éeartent un moment leurs préjugés , et ils verront que leur Intérêt privé peut s accorder ici bien mieux avec le respeccpour l’huma- nité ; qu’avec la violation de ses droits.^ Sous un régime libre , il n’y a de prospérité stable que celle qui se fonde snr la justice universelle.
Dê l’Imprimerie du Patriote François ^
Place du Théâtre Italien.