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|cs appuyer par la force , et de recommander ausj eepiniissaires de mettre à exécution le premier dé- fpet , pour les faire admettre dans Içs assemblées

prirnaires.

Comment aucun membre n’a - t - il demandé qu’on insérât dans le décret une clause aussi né- cessaire , la seule qui puisse mettre fin aux, troUf- bles des colonies , comme je l’ai démontré dans ma lettre a M. Barnave ? Espérons que , s’il con- tinue à garder ce pernde silence dans ses instructions, quelque ami de l’iiuraanité , de la justice et de l’inté-

pet general et commercial de la France , s’élèvera , pour faire disparoître une ambiguité aussi désbono- fante et aussi funeste.

Je viens maintenant à la base du nouveau décret.

M. Barnave reconnoît donc enfin que les colonies jp autpas asse^ lumiats ^ pour qu’on leur abandomie |e soin de rédiger le plan de leur constitution. Mais si elles n ont pas assez de lumières pour rédiger un plan , peut-on leur en supposer assez , pour leur aban- donner le pouvoir législatif absolu sur les mulâtres et les np'm , pu même V initiative absolue , qui équivaut , à peu près , a' ce pouvoir ? DoiCton le leur abandonner lorsque , sur ce point, au defaut dç lumières, se joint qn préjugé vipknt , que les blancs déclarent eux- i^çines etre indéracinable , préjugé qui pourrojt ip- fmçr sur les lumières les plus grandes , et qui , par fonséquen: , dpit égarer infaillibleuient des hommes