.OTM2.NTgyOTc: Difference between revisions

From Newberry Transcribe
Jump to navigation Jump to search
imported>Amb
(Created page with " é ê")
 
imported>Amb
No edit summary
Line 1: Line 1:
foncés, et qu'il mesure aussi superficiellement les facult'il mesure aussi s des habitans des Illinois, tandis que plusierus en descendent tous les ans avec quantit'il mesure aussi s de pelleterie.  le fait est vrai; mais ces même pelleteries sont le fruit du commerce de la traite, Branche incontestablement la plus lucrative; et l'objection qui parait concluante, vient a l'appui de ses raisons: en effet si l'on veut supposer que les commercants se mettent en concurrence, il sera toujours vrai, que les biens se donneront pour rien, car l'objet de la traite offrant le plus d'avantage, ils ne pourraient se dêcider a placer leurs Capitaux sur des biens fonds, que parcequ'ils les verraient avilis. c'est plus, quand même tous les marchands et négociants des Illinois viendraient les uns al'envi des autres pour faire valoir la vente, ils ne sauraient compléter la somme répéteé par les créances: car ils ne pourraient acheter que pour autant que le pais peut produire, et que ce qu'ils ont: or le pays n'est susceptible annuellement que d'environ six cens paquets de pelleterie, et au moins les deux tiers de ce produit, qui fait la navette du commerce total, sont dus au déhors (chose que les négociants de la ville ne sauraient contester, puis qu'ils en font eux-memes les premieres avances.) le restant ne suffirait donc pas pour former le comptant demande!


Le Suppliant ne cherche point a en imposer aux yeux de ses créanciers; le mensonge, les détours et les artifices n'eurent jamais place chez-lui, et guidé par la sincérité il fronda toujours la supercherie pour ne suivre quels voix de l'équité.  Les facultés des habitans se montrent sans voile.  Sans autre secours que leurs bras, sans autre ressource que


é ê
é ê

Revision as of 21:50, 15 August 2019

foncés, et qu'il mesure aussi superficiellement les facult'il mesure aussi s des habitans des Illinois, tandis que plusierus en descendent tous les ans avec quantit'il mesure aussi s de pelleterie. le fait est vrai; mais ces même pelleteries sont le fruit du commerce de la traite, Branche incontestablement la plus lucrative; et l'objection qui parait concluante, vient a l'appui de ses raisons: en effet si l'on veut supposer que les commercants se mettent en concurrence, il sera toujours vrai, que les biens se donneront pour rien, car l'objet de la traite offrant le plus d'avantage, ils ne pourraient se dêcider a placer leurs Capitaux sur des biens fonds, que parcequ'ils les verraient avilis. c'est plus, quand même tous les marchands et négociants des Illinois viendraient les uns al'envi des autres pour faire valoir la vente, ils ne sauraient compléter la somme répéteé par les créances: car ils ne pourraient acheter que pour autant que le pais peut produire, et que ce qu'ils ont: or le pays n'est susceptible annuellement que d'environ six cens paquets de pelleterie, et au moins les deux tiers de ce produit, qui fait la navette du commerce total, sont dus au déhors (chose que les négociants de la ville ne sauraient contester, puis qu'ils en font eux-memes les premieres avances.) le restant ne suffirait donc pas pour former le comptant demande!

Le Suppliant ne cherche point a en imposer aux yeux de ses créanciers; le mensonge, les détours et les artifices n'eurent jamais place chez-lui, et guidé par la sincérité il fronda toujours la supercherie pour ne suivre quels voix de l'équité. Les facultés des habitans se montrent sans voile. Sans autre secours que leurs bras, sans autre ressource que

é ê